Une fois que ma décision est prise, j'hésite longuement*

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 12/03/2011

Une petite troupe constituée de cavaliers c'était rendu jusqu'au siège des GOLD. L'un des cavaliers mit pied à terre et congédia d'un geste de la main son escorte. Les hommes piquèrent leurs chevaux et disparurent rapidement. Le jeune homme se tourna alors vers le bâtiment et sans attendre poussa la porte d'entrée. Derrière la porte se trouvait un hall propret, rapidement l'on vint à la rencontre du visiteur.

-«Annoncez le Vicomte Zwyrowsky je vous prie.»

Thomas balaya du regard la pièce attendant avec impatience et tension l'arrivée d'un interlocuteur GOLD.

___________________________
* Citation de Jules Renard

Thiberian n'avait pas trop de temps ces derniers jours, son travail le lui accaparait tant qu'il ne pouvait qu'à peine voir sa femme et ses gosses alors aller boire un coup en ville vous imaginez...
Ce jour là le ras le bol s'était pointé et il avait lâché la paperasse pour se diriger vers la sortie du siège et aller déguster quelques roteuses blondes, brunes ou rousses en ville mais il aurait du se douter que le destin ne l'accepterait pas.

Il croisa un grouillot et n'allais pas lui prêter plus d'attention qu'un simple bonjour mais celui ci s'arrêta pour lui annoncer qu'un certain Vicomte Zwyrowsky était arrivé à l'instant...ainsi le rejeton de l'homme qui avait été son plus grand exemple venait rendre visite au GOLD, il aurait été impoli de passer outre et, qui plus est, il aimait bien Thomas et puis concrètement...le hall d'entrée se trouve aussi être le hall de sortie alors bon niveau détour y'a pire.

Il arriva donc au dit hall et vit Thomas, il s'approcha de lui et dit simplement :

Salut Thomas !
Comment vas tu ?

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 12/03/2011

L'attente ne fut pas particulièrement longue pour Thomas, bien rapidement une silhouette connue fit son apparition. Thibérian venait d'apparaitre dans le hall ce qui fut pour Zwyrowsky une véritable satisfaction. Le Sieur Thibérian ayant obtenu depuis fort longtemps la considération du jeune homme après avoir montré ses qualités de soldat et l'avoir soutenu dans divers moments de sa vie. C'est donc avec une rare simplicité que le Vicomte de Crots salua son interlocuteur.

-«Bonjour Thibérian, je vais ma foi fort bien et l'approche du printemps me ravi grandement. Et toi comment te portes-tu ? Voilà bien longtemps que je n'ai pas eu l'honneur de ta visite sur mes terres !»

Un large sourire et un regard pétillant égaya le visage habituellement impassible du Vicomte.

Il lui sourit également mais ce sourire se fit amer lorsqu'il lui fit remarquer qu'il n'allait plus guerre du côté de Crots et il s'expliqua sans tarder :

Ba tu sais...la dernière fois que je suis venu à Crots c'était pour apprendre la disparition de tes parents...c'est le genre de choses qui ont tendance à refroidir, tu sais l'estime et même l'admiration que je vouais à ton paternel.

Enfin je passerais bien le cap un jour pour venir enfin te dispenser mes cours d'armes depuis le temps...Sinon, que puis je pour toi ? Tu désirais quelque chose je suppose.
Si tu as des questions n'hésite pas, j'essayerais de répondre au mieux.

Dans son esprit se formait l'image d'une chope énorme dont la mousse blanchâtre débordait et coulait tout le long sur le comptoir et s'il n'avait pas été face à quelqu'un, peut être aurait il bavé d'envie...

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 12/03/2011

Un voile passa sur le visage de Thomas à l'évocation de la disparition tragique de ces parents. Il lui était toujours très difficile de se voir remémorer cette information, de surcroît alors que les assassins de son père couraient toujours sans se soucier d'un quelconque retour de bâton.

-«Je suis venu effectivement en quête d'information. Après la disparition de mon précédent parti l'alliance pour le dauphiné j'ai été contraint de renoncer à mes activités politiques. Néanmoins je désire toujours ardemment participé à la vie du Duché et les GOLD représente l'unique parti qui m'intéresse. Pour des raisons bien simple c'est le parti le plus ancien du Lyonnais-Dauphiné et il dispose des idées les plus proches de l'APD, de plus certains membres des GOLD ont souvent démontré disposé des mêmes idées que moi dans la majorité des débats au conseil ducal.»

Thomas s'arrêta un instant avant de reprendre, un léger sourire narquois se dessinant sur son visage.

-«De plus certains autres partis comptent des membres que je souffrirai de compter parmi mes compatriotes... Au final, bien que je ne le veuille pas réellement, j'ai les mêmes avis que mon paternel.»

Thiberian sourit quand le jeune homme évoqua l'idée de rejoindre éventuellement leur parti et il ajouta donc :

Je comprends que tu veuille rejoindre le GOLD, nous sommes également les plus séduisants cela va de soit...

Il rit un instant et devint plus sérieux :

Blagues à part, qu'est ce qui te fait croire que tu aurais ta place avec nous autres ? Il faudrait que tu m'en dise d'avantage sur tes aspirations, tes objectifs, tes convictions...je pense que tu peux comprendre que nous n'embauchons pas à la légère.
Nous ne sommes pas spécialement élitistes mais nous préférons toujours donner leur chance aux gens qui sauront apporter un plus à ce duché sans pour autant renier leurs convictions car au GOLD nous sommes des personnes de convictions.

Nous sommes tous très différents, les divergences d'opinion font légion mais c'est ça qui nous réunit tous, cette capacité à placer nos convictions pour ce duché au dessus de tout.
Ces convictions qui nous ont fait rester dans un conseil sous un mauvais gouverneur, ces convictions qui nous ont fait démissionner pour dénoncer certaines magouilles, ces convictions qui nous font refuser honneurs, récompenses ou encore fief de retraite pour moi quand nous estimons qu'il n'est pas juste de les accepter, ces convictions qui font de nous de bons regnants qui n'hésitent pas à sanctionner des membres de notre propre parti lorsqu'ils font des erreurs dans la plus grande objectivité.

Pour ma part je place mon opinion en grande majorité sur ce point précis alors dit moi...as tu cette force de conviction qui fait ce que nous sommes ? quelles sont ces convictions ?

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 12/03/2011

Une réflexion de quelques secondes s'installa avant que Thomas ne réponde.

-«Je ne sais quelles convictions me représentent. Je n'agis que dans l'intérêt du Lyonnais-Dauphiné, comme l'aurait dit Jean Zwyrowsky jamais rien de trop. Il est sans cesse nécessaire d'amener ses propres idées sur le devant de la scène politique. J'ai l'avantage d'un nom qui suscite l'intérêt mais je pense surtout disposer des connaissances et de l'instruction nécessaire à embrasser divers postes. Quoiqu'il en soit ma principale préoccupation est de ne pas laisser le Duché se faire étouffer par une majorité de politiciens aux idéaux bien particuliers qui consistent souvent à se diriger vers l'intérêt personnel avant l'intérêt du plus grand nombre. Les GOLD me semblent la force d'opposition la plus "honnête" face à une incroyable recrudescence de politiciens lamentables.

Quelles sont mes convictions ? Je ne sais réellement, j'ai la conviction personnelle de pouvoir apporter une pierre à l'édifice et si mon nom à encore une signification pour les Dauphinois alors je prêterai avec plaisir ce nom à une communauté de dauphinois qui prônent des valeurs qui me correspondent.

Pour ce qui est du caractère non élitiste des GOLD j'affirme personnellement que je suis une personne élitiste, cela fait parti intégrante de moi et je ne pourrai aisément me détacher de ce trait de personnalité. C'est une force et à la fois une faiblesse. Je n'ai pas la prétention d'affirmer être le meilleur orateur, le politicien le plus intègre ou que sais-je encore. Mais je connais bien le fonctionnement des institutions et de la politique, je sais dans quoi je m'engage et je pense être une personne qui peut apporter quelque chose à votre groupe.

Enfin ! Tout ceci est un opinion bien personnelle, je sais comment tout cela fonctionne. C'est au final à vous de décider et je ne peux faire montre que de ma bonne volonté.»

Invité

Le seigneur de la Vallouise passait d'une salle à l'autre, en entendant les différents echos. Celle-ci, il l'avait reconnu car il la connaissait plutot bien lorsqu'il l'entendait à l'AN. Cependant, cela faisait bien trop longtemps que cette personne ne venait plus en ces lieux soumettre ses idées, souvent pertinantes.

Bien que n'ayant que peu travailler ensemble, Rai appréciait Thomas, même si cela était un non dit, le respect entre les deux existaient depuis longtemps.

En entrant, il salua Thib et Thomas, et grogna à son habitude :Bonjour Thomas. quel plaisir de te revoir....

Quelle ne fut pas ma surprise de te savoir ici en entendant ta voix. je regrettais il y a quelques temps ton absence au sein de nos institutions, notament lors d'un échange épistolaire, mais te savoir ici, me rempli d'allégresse.

Comment vas tu? une volonté de reprendre du service actif en politique en nous rejoignant?

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 12/03/2011

La conversation se poursuivait tranquillement lorsque fit son apparition une seconde tête connue de Thomas à savoir le Seigneur de la Vallouise. Le Vicomte n'était nullement surpris sachant bien où il mettait les pieds et donc qui il allait rencontrer. Raithuge s'approcha et manifesta un certain contentement vis à vis de la présence du jeune goupil. Thomas assez surpris en son for intérieur n'en dit mots et répondit poliment.

-«Seigneur Raithuge ravi également. Je ne savais pas que mon absence aux seins des institutions ducales avaient touché quelconque personne !» L'œil pétillant zwyrowsky poursuivit le sourire aux lèvres. «Pour répondre à tes questions je me porte à ravir je te remercie de t'en inquiéter. Pour ce qui est de la volonté de reprendre du service en politique, comme je le disais à Thibérian, je suis en effet intéressé pour replonger... dans... pour revenir ! Néanmoins je ne dispose pas d'un parti et seuls les GOLD sont susceptibles de correspondre à mon profil politique.» Un large sourire se dessina sur le visage du jeune noble laissant apparaitre une rangée de dents impeccables. «Les autres partis étant... tout à fait hors de ma conception de la politique.»

De sa fenêtre, Antoine aperçut des cavaliers aux couleurs de Crots s'éloigner du bâtiment, excepté un homme au visage bien connu. Ainsi, il descendit les quelques étages qui le séparaient de la buvette, et en ouvrit la porte. Il s'installa silencieusement, attendant que l'invité finisse de parler. Après quoi, il s'adressa à ce dernier.

Bonjour Vicomte. Nous nous sommes je crois déjà croisés, je suis Antoine de Sevillano, Seigneur de Sinard.

Je vous entends parler de "conception de la politique". Quel est la vôtre, précisément ? En quoi correspond-elle à la nôtre ?

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 12/03/2011

Sa voix venait à peine de disparaitre atténuée par la salle que déjà une nouvelle voix s'élevait, différente des autres. Et pour cause un autre homme venait d'apparaitre dans la salle, le Seigneur de Sinard que Thomas avait connu plus jeune de nom tout du moins. La gorge quelque peu sèche après ces longs monologues il reprit néanmoins avec son calme habituel.

-«Seigneur de Sinard» Le goupil le gratifia d'un coup de tête en signe de salut.«Quelle est ma conception de la politique? Je vous répondrai à contrario car je pense que la mauvaise politique gagne de plus en plus de terrain dans ce duché. Selon moi une mauvaise politique est une politique réalisée dans le seul but de la reconnaissance. Un groupe de personne qui se destine à prendre le pouvoir pour son intérêt personnel finira immanquablement par susciter un désordre dans différents groupuscules que cela soit dans l'ost, au conseil ducal ou chez les avocats par exemple.» Thomas insista sur son dernier mot tout en jetant un regard appuyé sur son interlocuteur, le jeune noble signifiait bien là qu'il suivait avec attention les divergences politiques actuelles. «Comprenons nous je pense qu'il serait hypocrite de dire que nous refuserons systématiquement une gratification et que nous ne sommes pas là pour cela, tout du moins en partie. Mais je pense que l'objectif prioritaire ne doit pas être celui-ci. Je devais raisonner à contrario mais je brûle de vous donner ma façon de penser alors au diable la langue de bois...! Je n'ai rien à gagner si ce n'est le plaisir de me dire à moi même que j'ai contribué à parfaire ce que nos ainés nous on légué, ce que nos amis, voir nos parents nous on transmis. Je ne désire pas voir un groupe de politiciens mettre à mal des années de politique bénéfiques ! Vous me demandez quelle est la conception politique des GOLD? Au final qu'en sais-je?! Je dois admettre que je suis dans cette salle celui qui sera le plus mauvais pour répondre à cette question. Néanmoins mon éducation a fait que je connais parfaitement les partis politiques fondateurs du lyonnais-dauphiné. Je me suis moi même investi dans l'alliance pour le dauphiné suivant la trace de mon père, malheureusement cette alliance n'est plus et me voilà devant vous. J'espère que vos conceptions sont celles les plus ancrées dans le respect de la tradition. Selon moi le parti des GOLD est le plus ancien, celui qui sait dorénavant ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire. Avez-vous toutes les réponses ? Surement pas. Suis-je systématiquement d'accord avec vos idéaux ?! Par Aristote ! SUREMENT PAS ! Mais je me complais dans l'idée que votre conception de la politique est la plus proche de ma conception de la politique...»

D'un œil expert le Vicomte chercha vainement un gobelet de liquide qui pourrait humidifier sa langue sèche au cas où un quatrième protagoniste ne vienne grossir les rangs des GOLD et poser une nouvelle question.

Invité

Raithuge sourit à la remarque de Thomas; Il alalit lui répondre lorsque le seigneur de Sinard fit également irruption en ces lieux, et vint à son tour poser une question ardue à Thomas.

Tandis qu'il laissait le goupil répondre, Rai sorti 4 choppes, mis en perce le tonnelet de clairette, et servit les 4 choppes qu'il déposa sur le comptoir pour les 3 personnes ainsi que pour lui.

Lorsque Thomas eut fini, il l'invita à prendre sa chopper et grogna suite à cette longue tirade :En effet Thomas, je dois t'assurer que ton absence n'était pas si invisible que cela aux yeux de tous. Pour ma part, je l'avais constaté et m'en était désolé...mais ravi de voir que tu te portes comme un charme.

Pour revenir sur tes derniers propos, je suis, et je pense que nous sommes, d'accord avec toi sur le fait que nous ne partageons pas du tout la même conception d'idées politiques sur certains points, tout comme c'est déjà le cas chez les GOLD entre eux. Avec certains, nous avons des points de vues différents mais nous gardons nos idéaux qui sont basés sur le bien du duché et de ses habitants. je peux par exemple, te dire qu'actuellement entre le seigneur de Sinard et moi-même, cela se passe pas très bien suite à son dernier acte lors des élections ducales, mais que pourtant, nous coexistons icelieu et essayons de partager nos points de vues.

De manière générale, les GOLD savent qu'ils ne pensent pas tous pareil mais essaie d'aller faire le point de vue majoritaire du parti du moment qu'il fera avancer le duché de la meilleure façon qui soit. C'est notre objectif. Et dès qu'il y a un coup de sang, coup de gueule, etc, il y a toujours au final, un verre et une explication pour creuver l'abscès.

Mais depuis quelques mois, la politique de nos institutions à toute échelle, du simple au bourgmestre au plus haut, est bafouée, ignorée, corrompue, et mise entre les mains de personnes ignorantes, qui préfèrent plus se pavaner de leurs titres et postes que de faire ce qu'on attend d'eux, c'est à dire un travail sans relache. Aujourd'hui, je pense que quelqu'un comme toi, avec ses idées bien à lui, son expérience également des institutions et notamment l'hérauderie, avec un franc parler, et une honneteté sans langue de bois, semble être ce qui caractérise un GOLD... en tout cas, c'est l'impression que tu me donnes...

La Duchesse de Clérieux se promenait dans les couloirs, ça faisait un moment qu'elle entendait des voix, mais elle n'était pas adepte de ces interrogatoires qu'on faisait subir aux nouveaux arrivants... Elle préférait laisser faire ceux qui étaient doués pour cela, restant toujours un peu en retrait... Cependant, le jeune homme qui se trouvait en ces lieux était le fils d'une femme qu'elle avait beaucoup appréciée... Elle ne pouvait ignorer sa présence en leurs murs... Elle prit donc son courage à deux mains, afin d'entrer dans la taverne... Une petite bise aux trois Golds... Un léger sourire en pensant que ça en ferait ronchonner au moins deux... Un salut de la tête à Thomas...

Bonjour à tous, bonjour Vicomte... Je suis très heureuse de vous voir icelieu... Je n'ai guère eu l'occasion de rencontrer votre père mais j'appréciais énormément votre mère... Si vous avez hérité ne serait-ce que d'un quart de son personnalité... nous devrions bien nous entendre...

La jeune femme s'assit afin de soulager ses jambes un peu lasses de transporter son ventre proéminent de femme enceinte... et poursuivit en souriant...

N'ayez crainte, je ne vais pas ajouter à la torture que les trois compagnons ici présents ont déjà dû vous infliger... Vous apprendrez, si vous restez ici, que ce n'est pas un exercice que j'affectionne... Par contre, je désirais vous faire part de ma satisfaction de vous savoir en nos murs... Et puis j'aime bien écouter ce que ceux qui veulent nous rejoindre ont à nous dire...

Arwel posa un regard émeraude bienveillant sur Thomas puis examina la taverne, se demandant ce qu'elle pourrait sirotter en attendant la fin de cette entrevue. Rougissant soudain, elle s'aperçut qu'elle ne s'était pas présentée...

Oh... Désolée, je ne me suis pas présentée... Arwel...

Raithuge et Antoine avaient suivis, intrigués par leur discussion appariement, et avaient eux même posés leurs questions à l’intéressé.
Chose qui avait fait sourire Thib, ils adoraient cuisiner les petits nouveaux ces deux là donc contrairement à ce qui disait Raith ils avaient au moins un point commun...
Ensuite Arwel arriva et se présenta pour engager une conversation plus "civile" et Thib reprit la parole en rebondissant sur les paroles de Raith :

Comme le disait Vallouise, nous sommes tous très différents !
Là réside en vérité la force du GOLD, le fait que nous soyons tous très différents mais que nous apprenions à nous ouvrir et à nous comprendre les uns, les autres...cela nous permet une plus grande adaptabilités aux situations diverses dans lesquelles peut nous mettre la politique et ses affres.

Après il est certain que les couloirs de ce parti ne sont pas semblables à de l'eau qui dort et il n'est pas toujours aisé de se faire comprendre ou de comprendre autrui mais l'important ici reste avant que tout que nous ESSAYONS et avons la volonté de nous comprendre et d'agir en un tout, de réunir tous ces points de vue différents de la même façon que deux soldats rivaux peuvent se liguer contre un ennemi commun et devenir ainsi redoutable, nous sommes tous très différents et pourtant nous nous liguons pour ce que nous voulons offrir au Lyonnais-Dauphiné : un avenir en OR !

Pëut être que tu me diras que tous les partis disent ça...sauf que nous, nous l'avons prouvé et nombreuses sont les élections où le peuple nous montre son contentement pour notre travail.

Il lui sourit et lui posa sa grosse patte sur l'épaule avant de reprendre :

Je ne te mentirais pas, tu sais l'estime que j'ai pour toi, tu sais que je t'ai aidé et conseillé plus d'une fois et que cela ne changera pas donc pour moi tu as ta place parmi nous.
C'est le groupe qui choisira évidemment, en tout cas tu auras déjà une voix pour toi.

Et maintenant messires, madame...je vais aller boire la bière que je partais justement déguster en ville !

Sans plus de manières il s'en fut joyeusement prendre une roteuse...

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 12/03/2011

La Duchesse de Clérieux fit son apparition au sein de la salle. C'est avec grand peine que Thomas réprima une furieuse envie de lever les yeux au plafond. S'attendant à une nouvelle avalanche de questions le Vicomte commençait presque à regretter d'être venu à une heure si centralisatrice. Néanmoins la Duchesse se montra bien plus "détendue" que d'apparence.

La mention d'Espoire d'Amilly déclencha chez Thomas une brève crispation de visage. Néanmoins le compliment était là et il était rare qu'une personne porte préférence à sa mère vis à vis de son père. L'on mentionnait bien souvent son père et presque jamais sa mère. Le jeune Zwyrowsky était d'ailleurs souvent comparé au Goupil et jamais à sa mère dont il tirait pourtant une éducation extraordinaire complète.

-«Duchesse je ne pense pas qu'il existe une personne du Lyonnais-Dauphiné qui ne vous connaisse. Je dois vous avouer que vos attentes vis à vis de ma mère ne peuvent être réalisée. Je suis bien plus mauvais stratège militaire que mon père, bien plus mauvais orateur que lui, bien moins charismatique, sans conteste plus mauvais politicien de même pour ma mère je suis bien loin d'égaler ces talents de diplomate et ses qualités humaines, sa patience, son intelligence, son humilité. Si vous pensez recruter un condensé des qualités de mes parents j'ai bien peur de ne pas pouvoir être à la hauteur...»

L'humilité n'était pas le fort du jeune homme mais quand on le comparé à ses parents il ne pouvait y avoir de comparaison dans son esprit.

En voyant le visage du jeune Zwyrowsky se crisper lorsqu'elle mentionna sa mère, Arwel s'en voulut un peu de son manque de tact et se mordit légèrement la lèvre avant de lui répondre, tâchant de corriger l'interprétation qu'il avait faite de ses paroles :

Vous me flattez Vicomte... J'aimerais apporter quelques précisions à mes dires... Il me semble que vous vous méprenez sur mes paroles... Je n'ai aucune attente particulière du fait de votre ascendance... Je vous prie tout d'abord de bien vouloir m'excuser d'avoir été aussi abrupte en évoquant Espoire... Mais maintenant que j'ai commencé, autant que j'aille jusqu'au bout...

Arwel le fixa de son regard émeraude, espérant ne pas provoquer à nouveau quelque trouble chez le jeune homme à vouloir poursuivre sur ce terrain...

Lorsque j'ai évoqué votre mère, je n'avais aucune idée politique en tête... Même si ses qualités étaient indéniables en de nombreux domaines... Je pensais surtout à l'amie en l'évoquant... Nos rencontres ont toujours été cordiales et nos discussions intéressantes... C'est à cela que je pensais lorsque je vous disais que si vous aviez hérité d'elle, nous pourrions certainement bien nous entendre... Ce sont ses qualités humaines qui prévalaient pour moi chez elle...

La jeune femme esquissa alors un sourire attendri en repensant à la femme pétillante qu'il lui avait été donné de connaître en la personne d'Espoire... Elle se tourna ensuite vers Antoine et vers Rai, leur adressant un sourire pour se faire pardonner :

Je suis désolée d'avoir interrompu votre entretien...

Antoine répondit volontiers au sourire de Wel.

Ce n'est pas grave, Wel, de toutes façons, l'entretien est terminé. Bienvenue chez nous, Thomas !

Il sortit un trousseau de clés de sa poche et le posa sur la table à l'attention du Vicomte.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 12/03/2011

Thomas inclina légèrement la tête en direction de la Duchesse.

-«Ne vous inquiétez pas Duchesse j'ai bien entendu vos paroles, j'espère effectivement que l'amitié que vous portiez à ma mère je pourrai l'acquérir. Je suis en tout cas enchanté de vous connaitre et je vous affirme que vous serez toujours la bienvenue sur mes terres. Ce sera l'occasion de parler d'autre chose que de politique.»

L'invitation étant faite le Vicomte se tourna vers Antoine qui lui tendait des clés. Il avança une main pour attraper le trousseau.

-«Merci ! Je ne pensais pas que cela serai si prompt mais ce n'est que mieux ainsi. Merci de m'accorder votre confiance, j'espère être à la hauteur de la tâche qui m'attends.»